Welcome !! A Call to Participants & "Faits Divers & Fate's Divers"

I started this blog as a site where poets, artists, Visual Poets, Mail Artists, researchers, essayists, reviewers, artist-ragers, zine makers, comix, graffiti makers may have a place to contribute and display works which express their visions of the historical and contemporary interelated lives of Anarchy & the Arts--
This site is for any persons who are actively interested in and working in these areas
Theoretical letters are welcome, stories, photos, anything which
investigates the everyday all around one with a questioning Anarkeyological spirit & energy. Insight and Incite!
and ALSO CONTRIBUTE FAITS DIVERS INSPIRED BY THOSE OF FENEON--IN WHATEVER WAY THEY INSPIRE YOU
If you are interested please contact me at
david.chirot@gmail.com


FAITS DIVERS & FATE'S DIVERS-- A NEW FEATURE:

http://cronacasouversivafeneon.blogspot.com

"FAITS DIVERS & FATE'S DIVERS"
A NEW FEATURE:
Since to an American ear and reader the homophonic punning possibilities of the title "Faits Divers" in French are completely absent, IL Maestro di "PAROLE IN LIBERACE" Professore G-A Vidiamodopo suggests instead the use of an American homophonic translation, in order to keep alive the sense of
"Une Joie de Vivre qui se trouve a travers les Jeux du Mots."
(A Joy of Life found through Plays on Words)

--and now allow me to turn over the podium to our illustrious and well-beloved colleague, Il Maestro, Giulio Agosto di Vidiamodopo--

the Fondatore, who has given us the eternally generative legacy of his never-to-exhausted "Grand Song of the Open Piano" under the sign of his immortal


"PAROLE IN LIBERACE"--

echoes of which one may find in all manifestations Visual Sonic Visceral which in their very most particulate, singular and also massed, on-flowing wave existences acknowledge the inspiring and influential, ceaselessly experimenting presence of Il Maestro among their notations of Found and Accidental scores . .

Then, with a magnificent flourish, Il Maestro di Parole in Liberace enters stage left and announces the entry into the world of the "Faits Divers--Fates' Divers"--





Special Forces' Lieutenant X announces the Vernissage of his "Celestial Snuff Films" at Galeria Gore,Friday, 19:00-24:00 hr. Combining his Fighter Jet's elegantly enhanced and edited videos with his own high powered zoom photos and infra red images, the young hero creates the "Theater of Certain Death" as seen by both the "Omniscient Eye's View from Above," and the "subjective focus on the Eroticism of the Subject's Snuffing on the ground."





Exactly at 8, the New American Extreme Experimental Fascist Poets' opening salvo of "Militarized Morphemes" created Pure Terror. Renditioning subjects from the audience using Chance Operations, the Poets undertook "Interrogations of Parole" via the branding of each Tongue as a Forbidden Langue. By making speech mute, projected words announced, the subject existed now only as name brands of material language.












Felix Feneon Editing La Revue Blanche --painted by Felix Vallotton

Felix Feneon Editing La Revue Blanche --painted by Felix Vallotton
n

from Nouvelles en trois lignes/Three Line News Items/ Short Stories

Feneon created the simultaneous "news/"stories" of his Nouvelles
with perhaps "more in mind" than his own punning use of the Faits Divers' Nouvelles en trois lignes--

he may have been thinking also of the example of Gusrave Flaubert
who several decades earlier had created out of a provincial journal’s Faits Divers the novel Madame Bovary:

“Delphine Delamare, 27, wife of a medical officer in Ry, displayed insufficient austerity. Worse, she ran up debts. To avoid paying them, she took poison.”



Nurse Elise Bachmann, whose day off was yesterday, put
on a public display of insanity.

A complaint was sworn by the Persian physician Djai Khan
against a compatriot who had stolen from him a tiara.

A dozen hawkers who had been announcing news of a
nonexistent anarchist bombing at the Madeleine have
been arrested.

A certain madwoman arrested downtown falsely claimed
to be nurse Elise Bachmann. The latter is perfectly sane.

On Place du Pantheon, a heated group of voters attempted
to roast an effigy of M. Auffray, the losing candidate. They
were dispersed.

Arrested in Saint-Germain for petty theft, Joël Guilbert
drank sublimate. He was detoxified, but died yesterday of
delirium tremens.

The photographer Joachim Berthoud could not get over the
death of his wife. He killed himself in Fontanay-sous-Bois.

Reverend Andrieux, of Roannes, near Aurillac, whom a
pitiless husband perforated Wednesday with two rifle
shots, died last night.

In political disagreements, M. Begouen, journalist, and
M. Bepmale, MP, had called one another "thief" and
"liar." They have reconciled.

Thursday, December 18, 2008

"Les combats républicains de la Revue Blanche " 29 /1/2009 in Paris




Stephane Mallarme and one of the Natanson Brothers,
founders of La Revue
which Feneon edited
1895-1903

under Feneon's direction, the journalbecame much more socially and politically engaged and involved

this expostion and colloquiam consider among other things the 13 Issues with which La Revue Blanche was especially concerned in its pages from 1893-1903



la Revue Blanche

un colloque

PRÉSENTATION

• PROGRAMME
• PRESENTATION
• ÉLÉMENTS DU DOSSIER
• INSCRIPTION


le Cri de Paris

Colloque et exposition :
Les combats républicains de la Revue Blanche
Palais du Luxembourg, salle Clemenceau
le 29 janvier 2009
Entrée gratuite sur inscription

En 1900, la République Française bénéficie d’une « fenêtre d’opportunité » exceptionnelle dans la mi-temps entre deux guerres : victoire sur les adversaires intérieurs et contexte extérieur ouvert sur la mondialisation, arrivée de nouvelles générations formées à ses écoles, effervescence intellectuelle et artistique, développement des nouvelles technologies lui permettent de s’affirmer dans bon nombre de domaines et de mettre en place les fondements d’un système politique et social qui subsistera largement jusqu’à présent.

L’affaire Dreyfus suscite un reclassement des valeurs du monde politique. Le gouvernement de défense républicaine de Waldeck-Rousseau rassemble ceux qui se reconnaissent dans des principes universalistes et sont décidés à réaliser un programme de réformes qui sera mené à bien en quelques années : libéralisation par la reconnaissance attendue depuis plusieurs décennies du droit d’association, expression des principes de la laïcité, subordination de l’armée au pouvoir démocratique, mise en place des institutions sociales. L’antisémitisme étant provisoirement discrédité et le nationalisme tenu en bride, on peut se préoccuper des symptômes inquiétants des nouvelles formes de violence et imaginer sur la base d’institutions encore embryonnaires l’organisation internationale de la paix et de fédérations d’Etats. Les partis et les syndicats se constituent dans leur organisation moderne, la Ligue des droits de l’homme anticipe sur l’ère des ONG.

La Revue Blanche n’était à l’origine qu’un petit périodique littéraire et artistique créé en 1891 par les trois frères Natanson, jeunes immigrés polonais, et leurs condisciples, la plupart juifs, du lycée Condorcet. En fin de siècle, elle devient à la fois le symbole de l’engagement des intellectuels et le fer de lance de leur combat. Destin stupéfiant, mais mérité, voulu, construit à force de courage, de ténacité et grâce à la virtuosité du pilotage éditorial de l’étonnant Fénéon, éminent critique et anarchiste convaincu. La Revue invente pendant dix ans une forme d’avant-garde, nouvelle et cosmopolite, réussite unique dans l’histoire française, copiée par la suite. Elle sait discerner l’avenir promis aux jeunes personnalités auxquelles elle ouvre la tribune de ses pages, obtenir les patronages de grandes personnalités comme Mallarmé, Herr et Mirbeau, rompre avec Barrès et choisir à bon escient comme leaders politiques Jaurès et Clemenceau.

Exemplaire est le parcours de Léon Blum, auteur au sortir du lycée de vers et de nouvelles sentimentales, chargé des rubriques sur les revues, les sports, les romans et les livres politiques, assumant crânement la gérance de la revue lorsqu’elle défend la liberté menacée par la panique devant les attentats anarchistes, signant comme juriste des articles ardents pour Dreyfus, la liberté d’expression, la laïcité et l’unité socialiste, synthétisant sa philosophie dans un livre où il fait parler Goethe, rassemblant enfin ses amis de la revue pour lancer L’Humanité.

Le colloque et l’exposition ont pour objet de rappeler cet élan qui a construit la modernité politique de la France fondée sur le libéralisme et l'esprit libertaire, un socialisme pluraliste et un universalisme culturel. Dans le grand amphithéâtre Clemenceau du Palais du Luxembourg, haut lieu pour les échanges politiques, les conférenciers restitueront le contexte et l’apport de jeunes gens qui se sont alors révélés.

Deux tables rondes permettront à des intervenants d’origines diverses, politiques, universitaires, ingénieurs…, de débattre sur des questions essentielles : la première sur la paix en Europe en 1900 s’interrogera sur les efforts, notamment ceux de Gaston Moch, pour la réconciliation franco-allemande et sur les causes de l’échec qui conduira dix ans plus tard à la Grande Guerre ; la seconde répondra à la question : les combats de la belle époque sont-ils encore d’actualité ? en abordant quatre thèmes du tournant du siècle : le socialisme en 1900, la barbarie, la guerre économique dans la mondialisation et l’aménagement de la cité.

L’exposition présentera une centaine de dessins politiques de Hermann-Paul, Félix Vallotton, Ibels et d’autres dessinateurs parus entre 1897 et 1901 dans Le Cri de Paris qui était un complément hebdomadaire de la Revue Blanche.
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ÉLÉMENTS DU DOSSIER

• PROGRAMME
• PRESENTATION
• ÉLÉMENTS DU DOSSIER
• INSCRIPTION


le Cri de Paris





Colloque et exposition : Les combats républicains de la Revue Blanche

Palais du Luxembourg, salle Clemenceau
le 29 janvier 2009
Entrée gratuite sur inscription

Treize combats politiques de la Revue Blanche




1° Contre les trois lois dites lois scélérates (décembre 1893, juillet 1894) réprimant la liberté d’expression des anarchistes : chroniques en 1894 montrant leur inefficacité ; rebondissement en juillet-août 1898 et janvier 1899 par des articles indignés reproduits dans une plaquette sous couverture rouge : Les Lois scélérates par Francis de Pressensé, Emile Pouget et un juriste (Léon Blum). Interventions de Thadée Natanson au comité central de la Ligue de droits de l’homme.

2° Pour le pain gratuit : procédé destiné à offrir une nourriture aux plus démunis. Idée approuvée par certains leaders anarchistes. 8 articles de Victor Barrucand dans la RB en 1895 et 1896.

3° Contre la condamnation d’Oscar Wilde : articles de Henri de Régnier, Paul Adam, Rachilde, Alfred Douglas, Ernest La Jeunesse.

4° Dénonciation des massacres turcs en Arménie : série d’articles. Sujet repris par Péguy et par des dessins d’Hermann-Paul.

5° Dénonciation des tortures infligées aux anarchistes dans la prison de Montjuich près de Barcelone : 8 articles de Tarrida del Marmol en 1896-1897. S’y ajoutent 5 articles sur les bagnes des colonies espagnoles.

6° Réhabilitation de la Commune : enquête auprès des acteurs survivants menée par Fénéon, publiée en 1897. Tirée en plaquette sous couverture rouge. Portraits de Vallotton et autres.

7° Pour la paix : premiers articles traduits de Tolstoï, puis une série d’articles lors de l’initiative du tsar et la conférence de La Haye (1898-1899). Article sur le pacifisme en Angleterre. Plusieurs chroniques de Paul Louis. L’Ere sans violence de Gaston Moch et Egidy.

8° Affaire Dreyfus : C’est la grande campagne pour la Revue Blanche : 4 déclarations solennelles signées RB (Protestation, Hommage à Zola, après l’arrêt de Cour de cassation et du tribunal militaire de Rennes), Lettre à Maurice Barrès de Lucien Herr, nombreux articles, chroniques de Péguy et ceux de Benda, 5 ouvrages ; dessins dans Le Cri de Paris et articles de Jules Renard. En 1901 : Histoire de l’affaire Dreyfus par Joseph Reinach.

9° Critique de l’intervention des Puissances européennes en Chine en 1900 : dessins de Hermann-Paul dans Le Cri de Paris ; articles admiratifs de la civilisation chinoise.

10° Contre les sévices dans l’armée : campagnes de Dubois-Desaulle et de Vallier, article de Lasvignes.

11° Contre l’enseignement par les congrégations : article de Blum tiré en plaquette (L’Article 7) relatif à la loi sur la liberté d’association, historique neutre de la loi Falloux par Robert dreyfus, chroniques de Simiand., articles divers (enseignement religieux en Bretagne, en Italie). Enquête sur l’éducation (1902)

12° Contre le colonialisme : plusieurs articles, chroniques de Paul Louis (qui en tirera en 1905 une plaquette très souvent citée sur le colonialisme), dessins d’Hermann-Paul.

13° Guerre anglo-Boer : plusieurs chroniques de Paul Louis montrant que l’Angleterre est perdante, article de Benda montrant que le libéralisme est plutôt dans le camp anglais (ce qui sera conformé plus tard par la politique d’apartheid. Dessins dans Le Cri de Paris, livre très documenté de Rosny dénonçant les méthodes anglaises (camps de concentration).
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Parcours politique de la Revue Blanche :
1891 : en octobre 1er numéro de la revue transférée de Belgique et dirigée par les frères Natanson. Malquin : « L’an-archie ».
1892 : Barrès : « Lettre à un lecteur familier »; Remy de Gourmont : « le symbolisme ». Premier article de Léon Blum : « Les progrès de l’apolitique en France » dédié à Barrès, député.
1894 : début de la chronique politique (critique des « lois scélérates ») et de la Critique des mœurs de Paul Adam, transférée de La Société nouvelle. En mars, premier texte (non signé) de Fénéon qui est arrêté quelques jours après, mis au secret, inculpé au procès des Trente, défendu par Demange et T. Natanson qui font témoigner Mallarmé. Léon Blum prend la gérance, assume plusieurs chroniques et commence les « Nouvelles conversations avec Eckermann ». La majorité de la rédaction désavoue Barrès. Bernard Lazare : « L’antisémitisme au Moyen-Âge ».
1895 : Fénéon, nommé secrétaire de rédaction, signe avec Victor Barrucand des Passims libertaires (première mention de Dreyfus en février). Supplément Nib lancé par Toulouse-Lautrec. Début de la campagne de Barrucand pour le pain gratuit. « Bakounine » par B. Lazare. « La fin du Capital de Karl Marx » par Charles Andler, 2 textes de Zo d’Axa. Début de la série d’Albert Metin sur les socialistes anglais, et des pamphlets de Tolstoï contre le service militaire.
1896 : articles sur les massacres en Arménie et sur la torture à Montjuich. Thoreau : « Désobéir aux lois ». Léon Rémy : « Le congrès de Londres » dénonçant les manipulations des sociaux-démocrates marxistes.
1897 : Enquête sur la Commune, début de la collaboration de Théodore Duret. Lancement du Cri de Paris avec, au dernier trimestre, les premiers dessins d’Hermann-Paul pour Dreyfus.
1898 : Affaire Dreyfus : signature du manifeste de l’Aurore par les dirigeants et une cinquantaine de collaborateurs de la Revue Blanche. « Protestation » (1er février). « Lettre à Barrès » de Lucien Herr (15 février) au nom des intellectuels, « Le procès » par un juriste (Blum), articles de Quillard, Duret, Gohier.... En fin d’année, débuts des chroniques de Charles Péguy et de Julien Benda. Dans Le Cri de Paris, couvertures de Vallotton, « Chroniquettes » dreyfusardes de Jules Renard. Aux Editions de la RB : L’Armée contre la nation de Gohier, deux livres d’Ajalbert.
1899 : Début des chroniquesde Paul Louis et de Robert Dreyfus. Les lois scélérates par F. de Pressensé, E. Pouget et un juriste (Blum). L’armée d’une démocratie et L’Ere sans violence (avec Egigy) par Gaston Moch. Procès de L’Armée contre la nation et acquittement après la plaidoirie d’Albert Clemenceau. Stirner : L’Unique et sa propriété. Albert Delacour : Lettres de noblesse de l’anarchie.
1900 : Blum : « Réflexions sur le congrès socialiste » et « L’article 7 ». Début de la chronique de François Simiand. Premiers articles de Michel Arnauld (Marcel Drouin), de Maxime Leroy, et de la série de Dubois-Desaulle sur les sévices dans l’armée. Le Journal d’une femme de chambre de Mirbeau. Dessins d’Hermann-Paul et de Vallotton sur l’intervention en Chine et la guerre au Transvaal. Paul Louis : La guerre économique. Benda : Dialogues à Byzance.
1901 : Nouvelles conversations de Goethe avec Eckermann de Léon Blum (non signé). Au dessus des forces humaines de Bjoernson. Quatre brochures de Tolstoï (L’esclavage moderne...). Enquête sur la grève et l’arbitrage obligatoire de Jules Huret avec préface de Millerand. Cathédrales d’autrefois et usines d’aujourd’hui de Carlyle avec préface d’Izoulet. Histoire de l’affaire Dreyfus de Joseph Reinach (premier tome). Histoire du socialisme en France par Paul Louis.
1902 : La guerre anglo-Boer par J.-H. Rosny. Les Conseils et la justice militaire par Charles Vallier.
1903 : dernier numéro de la Revue Blanche daté du 15 avril
1904 : lancement de L’Humanité avec une quinzaine d’anciens collaborateurs de la RB
1905 : désengagement des intellectuels (Herr, Blum…)



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